LES REMARQUES DE MODI déclenchent la controverse : les accusations de discours de haine pendant la campagne
- Le principal parti d'opposition indien, le Congrès, a accusé le Premier ministre Narendra Modi d'avoir tenu des propos haineux lors d'un rassemblement électoral. Modi a qualifié les musulmans d’« infiltrés », ce qui a provoqué d’importantes réactions négatives. Le Congrès a déposé une plainte auprès de la Commission électorale indienne, arguant que de tels commentaires pourraient aggraver les tensions religieuses.
Les critiques estiment que sous la direction de Modi et de son parti Bharatiya Janata (BJP), l'engagement de l'Inde en faveur de la laïcité et de la diversité est menacé. Ils accusent le BJP de favoriser l'intolérance religieuse et d'inciter occasionnellement à la violence, bien que le parti affirme que sa politique profite à tous les Indiens sans parti pris.
Dans un discours prononcé au Rajasthan, Modi a critiqué la précédente gouvernance du parti du Congrès, l'accusant de favoriser les musulmans dans la répartition des ressources. Il a averti qu'un Congrès réélu réaffecterait les richesses à ce qu'il appelle des « infiltrés », se demandant s'il était juste d'utiliser les revenus des citoyens de cette manière.
Le chef du Congrès Mallikarjun Kharge a condamné les commentaires de Modi comme un « discours de haine ». Pendant ce temps, le porte-parole Abhishek Manu Singhvi les a qualifiés de « profondément répréhensibles ». Cette controverse survient à un moment critique du processus des élections générales en Inde.